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Le Tub-to-Table: de la baignoire à nos assiettes. Des ingrédients bios cultivés localement pour une alimentation plus responsable

Si vous êtes arrivés sur cette page, c’est que vous avez vu ma Story Instagram datée du 1er avril 2019. Bien sûr, vous n’aviez pas fait attention à la date et maintenant vous vous rendez probablement compte que ceci n’est qu’un poisson d’avril. (je dois avouer que l’idée vient de mon mari). Rassurez-vous, les bananes continueront de sévir sur le blog. Tout comme les mangues et autres noix de coco.

Culture-en-baignoire - son potager chez soi
Plus besoin de faire la queue au Carrefour. On pousse tout chez soi avec « tub-to-table », la « bagniculture » (agriculture en salle de bains).

Soyons sérieux

Ce poisson d’avril est somme toute très sérieux. L’industrie agroalimentaire est devenue de plus en plus aggressive, malsaine, et insensée. Tout tourne autour des bénéfices et de la gestion des marges. Cela se traduit par un usage de plus en plus intensif de pesticides dangereux aussi bien pour les humains que pour la planète. Et ce n’est pas tout. Les industries de la viande et de la pêche ont explosé au delà de la raison et génèrent des déchets extremement nocifs. Je suis bien placée pour le savoir: j’ai grandi dans une ferme. Au moins, ma famille opère une exploitation céréalière.

Comment contribuer?

Cela dit, nous pouvons tous agir pour minimiser les effets de l’agriculture intensive sur nos corps et l’environnement:

  • Le choix du bio. C’est une évidence. Je suis bien consciente que tout le monde ne peut pas se permettre manger bio mais il vaut mieux consommer moins et consommer mieux. Les chaînes de grande distribution se mettent d’ailleurs au diapason et proposent de nombreuses marques dont les leurs.
     
  • Le choix de la proximité. J’ai enfin choisi de faire une partie de mes courses à travers une coopérative agricole bio locale ici aux États-Unis (community-supported agriculture – CSA). La nôtre se nomme Tomato Mountain Farm et se situe à Brooklyn… Wisconsin (et oui, aux US, on a tendance à recycler les mêmes noms de villes. On ne compte plus les Paris, Londres, et autres Rome). Ils sont bio et collaborent avec d’autres fermes pour obtenir des aliments qu’ils ne font pas pousser eux-mêmes ou des ingrédients comme des oeufs (nous en recevons une douzaine chaque quinzaine). Le principe du panier bio existe en France aussi. Ainsi, vos légumes ne feront pas le tour de la planète avant d’arriver dans vos assiettes. Notre coop’ se trouve à 200km du centre de Chicago (ce qui est peu à l’échelle américaine).
     
  • Le choix des aliments. En 2018, j’ai enfin lu le livre In Defense of Food de Michael Pollan, où il traite de l’industrie agroalimentaire. Sa devise? « Eat food, not too much, mostly plants. » (mangez de la vraie nourriture, de manière modérée, et surtout des fruits et légumes). Le fait de manger moins de viande diminue notre risque de cancer et limite notre impact sur l’environnement. Car, en effet, nos amies les vaches produisent autant de gaz à effet de serre que les voitures selon le ministère de l’environnement américain. (source en anglais).

Et maintenant?

Bien sûr, je suis toujours très amoureuse de la cuisine sous toutes ses coutures. J’ai la chance de pouvoir choisir ce que j’achète, où, et comment. Et je veux vous donner les moyens d’en faire autant. Pour votre bien… celui de vos proches… et pour la santé de la planète.

Tout cela pour dire qu’il ne faut pas que vous vous attendiez à ce que je transforme ma baignoire en potager. Quoique… On fait déjà pousser notre propre menthe, grâce à notre ami Mark, et nous pétrissons notre propre pain. Petit à petit, on s’en rapproche.

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